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Enquête de Sainte Mémoire
Pierre : Benjamin Murphy
Paul : Lucile Deltour
Polymnie : Caroline Jestaedt
Cicéron : Marguerite De Jaegher
Virgile : Louis Martin
Sophocle : Erwan Franchimont
Aristophane : Raphaël Murphy
Pythagore : Solal Lemoine
Euterpe : Léonore Frommlet
Terpsichore : Alix Mourey
+ trois nymphes : Lucie Martin, Agathe Coomans de Brachene & Niya Pompon
Sappho : Annabelle Papavassiliou, Sofia Popa, Elina Gultekin, Livia de Troostembergh, Justine Paumelle
Bdéluron : Dorian Erlbaum
Damon : Lise Brel
L'amoureux de Damon : Gatien d'Aspremont
Deux musulmans : Tahlia Salas Guerrero, Nathan Caufriez
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Aïde Thea, choeur de Schola Nova : dir. Rémy Dechambre
Violons : Alexandre Feye & Gergely Kota
Alto : Camille Feye
Violoncelle : Alexandre Bughin
Contrebasse : Gazmir Gjonaj
Flûtes traversières : Léonore Frommlet et Jean Prévot
Clarinette : Marie-Hélène Adnet
Piano et percussions : Rémy Dechambre
Direction musicale : Raphaël Feye
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Décors : Nadine Coppin et Sandrine Calonne
Costumes : Hélène de Mévius
Deux associés, Pierre et Paul, sont engagés par leur patron, quelqu'un de haut placé, pour mener une enquête dans des milieux artistiques a priori peu recommandables, où tout est sacrifié au bon plaisir des protagonistes, sans égard aucun pour le devoir et le sérieux.
Leur mission : y retrouver plusieurs âmes innocentes pour les tirer de là. Cachés sous une fausse identité et déguisés, les deux amis parviennent à infiltrer un monde douteux, dont les règles leur échappent totalement, et qui va les soumettre à une rude épreuve. Car ce qu'ils y trouveront dépassera toutes leurs attentes et craintes...
La pièce Enquête de Sainte Mémoire, écrite par Hans van Kasteel et servie par la musique de Stéphane Feye, est une intrigue truffée de suspense, menée à un rythme d'enfer, qui vous laissera encore longtemps haletant et perplexe après son dénouement inattendu. C'est aussi une grande interrogation actuelle sur les valeurs de notre monde, et surtout du monde de demain.
Entre farce et comédie, entre caricature et vérité ?
Que l'on se rassure: l'auteur de la pièce n'est en rien anti-clérical. En réalité, les propos tenus par les saints Pierre et Paul dans la pièce reflètent, de façon plus ou moins caricaturale, des attitudes rencontrées parmi les chrétiens anciens et modernes, qu’elles paraissent très ou peu louables. La même chose vaut, ni plus ni moins, pour les discours des personnages païens : le sérieux s’y mélange au ridicule.
Le récit ne cherche là qu’à s’aligner sur une tradition propre à la comédieantique. Aristophane, le plus célèbre auteur de comédies grecques, dont la verdeur fait si souvent rougir, est en même temps l’écrivain qui a fait les plus nombreuses allusions aux très sérieux et très secrets Mystères d’Eleusis. Et lorsque, dans ses Nuées, ce même poète caricature à l’excès Socrate, il n’est pas sûr que les bouffonneries mises dans la bouche du grand philosophe soient destinées uniquement à faire hoqueter de rire ! Rabelais, ce choquant farceur, ne déclare-t-il pas qu’en son oeuvre, le lecteur attentif trouvera « doctrine plus absconce, laquelle vous révèlera de très haultz sacremens et mystères horrificques » ? Enfin, pour peu qu’on médite l’un et l’autre, on trouvera peut-être plus de philosophie chez un Molière que chez un Voltaire.
Programme
Les personnages
Saint Pierre : un des disciples de Jésus ; ce dernier, peu au fait de la psychologie professorale moderne, traita son élève de «Satan» après l’avoir plus heureusement baptisé «Pierre» : pierre de fondation de l’Eglise ; mourut crucifié à l’envers (premiers siècle et pape après Jésus-Christ).
Saint Paul : surnommé « Apôtre des Gentils » car il guérit les méchants païens par la saine doctrine ; écrivain de nombreuses épîtres dont les destinataires ne sont plus, mais qu’on peut toujours lire si on a l’esprit indiscret ; contemporain de Pierre avec qui il a quelque peu rivalisé ; mourut décapité.
Protée : vieux dieu marin ; conducteur de phoques ; se métamorphose constamment [budget « effets spéciaux » hélas limité !] ; quand il apparaît, ce n’est pas vraiment enveloppé d’un parfum de roses ; son ancien nom égyptien, Prouti, ne fait rien pour arranger les choses ; dieu préféré des plus petits.
Mercure : dieu de la parole et de la communication (bon orateur, saint Paul a failli être confondu avec lui) : patron des voyageurs, commerçants, orateurs, hérauts ; des parlementaires, médiateurs, formateurs, informateurs, démineurs, etc. ; dieu lucratif ; très populaire chez les anciens Belges.
Polyhymnie, Terpsichore, Euterpe : trois des neufs Muses, déesses qui inspirent les artistes (poètes, musiciens, chanteurs, danseurs) ; la première s’occupe de chant, la deuxième de danse, la troisième de la flûte ; soeurs qui s’entendent toujours entre elles, ce qui prouve qu’elles ne sont pas humaines.
Virgile : le plus grand poète latin de tous les temps (Ier siècle avant J.-C.) ; auteur de l’Enéide ; annonça dans sa quatrième Églogue la naissance d’un enfant divin, prédiction qui a fait couler beaucoup d’encre mais, semble-t-il, peu de sang ; prophétie donc peu chrétienne.
Cicéron : le plus grand orateur de tous les temps, et qui ne l’ignorait pas (Ier siècle avant J.-C.) ; on entend moins parler de lui aujourd’hui, en ce sens que s’il était encore de ce monde, on le verrait partout pérorer de et sur lui-même, qu’il en soit prié ou non ; attachant dans tous les sens du terme.
Sophocle : tragédien grec (Ve siècle avant J.-C.), auteur notamment d’Antigone, pièce bien connue grâce aux sous-titrages d’Anouilh ; sa Muse s’appelle Melpomène, et ses rivaux tragiques, Eschyle et Euripide ; son nom signifie « Réputé Sage », ce que tous n’interprètent pas de la même manière.
Aristophane : comédien grec (Ve siècle avant J.-C.) ; se moquait allègrement de tous les êtres humains ainsi que des politiciens ; ne fait plus rire personne car il est mort ; langage d’une crudité ahurissante ; on ne le lit jamais en primaires ; oeuvres disponibles sous le matelas de votre aîné.
Sappho : célèbre poétesse lyrique (VIIe siècle avant J.-C.), surnommée « la dixième Muse » ; nous avons d’elle des fragments sublimes et émouvants ; se jeta à la mer du haut d’un rocher, en invoquant Apollon : ce saut est censé guérir les amoureux désespérés ; plus souvent, ils se noient.
Pythagore : le plus illustre des philosophes grecs (VIe siècle avant J.-C.) ; sa doctrine, surtout répandue en Italie, a fécondé les institutions romaines dont hérita l’Occident ; jouait la cithare et s’occupait beaucoup des nombres ; son nom signifie : « la Pythie (ou le Python) qui parle ».
Biographies
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Raphaël Feye
Violoncelliste et chef d’orchestre, Raphaël a passé son adolescence sur les bancs et dans le jardin de Schola Nova. Il y enseigne à présent la musique et y organise depuis 2003 une série de concerts de musique de chambre. Lauréat des Conservatoires Royaux de Musique de Bruxelles (avec grande distinction dans la classe de Marie Hallynck), de la Hochschule für Musik «Felix Mendelssohn-Bartholdy» de Leipzig et de la Chapelle Musicale Reine Elisabeth, il s’est perfectionné avec les membres des Quatuors Alban Berg, Artemis et Danel, le violoncelliste Lluis Claret ainsi qu'avec le compositeur et chef d'orchestre Peter Eötvös. Il étudie la direction d’orchestre auprès de Jean-Sébastien Béreau, Jorma Panula et Niels Muus. Il a eu l’occasion de diriger les London Mozart Players, le Janacek Philharmonic d' Ostrava et a débuté comme chef invité à l'Opéra National de Constanta dans le Barbier de Séville de Rossini. En 2016, il remporte un prix spécial au concours organisé par les London Soloists et est invité à diriger « la Flûte enchantée » de Mozart à l’Opéra d’Etat de Rousse. Depuis 2016, Raphaël assiste régulièrement aux répétitions de Sir Roger Norrington dont le travail l’inspire particulièrement. De Bruxelles à Naples, de Lisbonne à Moscou, violoncelliste du quatuor CoryFeye avec son frère Alexandre de 2002 à 2014, il se produit lors de nombreux festivals européens. Il partage la scène avec des musiciens comme Elina Buksha, Malin Broman, Jean-Michel Charlier, Guy Danel, Lorenzo Gatto, Barbara Giepner, Marie et Sophie Hallynck, Pavel Kolesnikov, Yura Lee, Julien Libeer, Aleksandar Madzar, Pascal Moraguès, Philippe Raskin, Laura Samuel, George Tudoraché, Boyan Vodenitcharov et bien d’autres. Il a participé récemment à plusieurs retransmissions de concerts pour les radios Musiq 3 et Klara. Avec le Quatuor CoryFeye, il a participé aux tournées des Jeunesses Musicales en présentant un « Voyage sur le Danube » dans de nombreuses écoles.
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Rémy Dechambre
Rémy Dechambre a commencé à jouer du piano dès l'âge de 7 ans à l'école de musique de son village. Cinq ans plus tard, il continue son apprentissage au conservatoire de Verviers où il étudie également la musique de chambre, l’accompagnement, l’harmonie et les percussions tout en participant au big band et à l'ensemble jazz.
En 2009, il entame des études musicales supérieures au Conservatoire Royal de Liège puis au Koninklijk Conservatorium Brussel où il obtient un master en piano avec distinction en 2015 dans la classe de Boyan Vodenitcharov. Il y remporte également le prix « Marie Errera » pour la musique de chambre avec son ami violoniste Mátyás Mézes.
Il se perfectionne ensuite en musique de chambre avec Thomas Dieltjens (KCB) et obtient une agrégation en pédagogie avec grande distinction à l'IMEP.
A présent, Rémy Dechambre enseigne le piano au conservatoire de Verviers et à Schola Nova, tout en poursuivant un master en écritures musicales au Conservatoire Royal de Liège dans la classe de Joseph Gilet. Rémy Dechambre a toujours été passionné par tous les genres de musiques, ce qui l'a amené à se consacrer à de nombreux projets dans des styles très variés (tango, salsa, chanson française, rock). Il a également participé à des masterclasses (Suisse, Espagne, Royaume-Uni) et s’est produit dans de nombreux pays (Allemagne, France, Pays-Bas, Suisse, Cuba).
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Caroline Jestaedt
Née à Bruxelles en 1991, la soprano franco-allemande Caroline Jestaedt étudie le chant au Conservatoire Royal de Bruxelles, à l’Académie Hanns Eisler de Berlin, puis à l’Académie de musique et des arts du spectacle de Vienne, où elle se spécialise dans le domaine de l’opéra lors de sa dernière année de master (2016). Elle rejoint ensuite le Studio de l’Opéra de Lyon.
En 2016, elle a participé au projet Songbook, en collaboration avec Arte et l’ORF (Radiodiffusion autrichienne), et a chanté en soliste au Festival Allegro Vivo (Basse-Autriche). Elle remporte le deuxième prix du 3e Concours international de chant Hugo-Wolf de Sofia en 2013 et le Prix du jury étudiant au Concours international de duo d’Enschede (Pays-Bas) en 2015.
Elle décroche le cinquième prix du concours Voix Nouvelles en février 2018 à l’Opéra Comique et interprète le rôle de la Fée (Pinocchio de Boesmans) à l’Opéra National de Bordeaux.
En décembre 2018, elle interprète pour la première fois Marzelline (Fidelio) au Grand-Théâtre de Luxembourg, dans une mise en scène d’Achim Freyer et sous la direction de Marc Minkowski. Puis elle incarne Najade (Ariadne auf Naxos) au Capitole de Toulouse dans une nouvelle production imaginée par Michel Fau, sous la baguette d’Evan Rogister.
En 2019, elle chante la partie de Dalinda (Ariodante) en tournée avec Marc Minkowski et ses Musiciens du Louvre, à Grenoble, Hambourg, Cologne, Paris (Auditorium de Radio France), Bordeaux et Toulouse. Elle participe en outre aux concerts de Noël de l’Orchestre National de Bordeaux sous la baguette de Paul Daniel.
Durant la saison 2021-2022, elle incarne le rôle d’Anna (La Dame blanche de Boieldieu) avec la Co[opéra]tive en tournée en France (Compiègne, Tourcoing, Dunkerque, Rennes, Besançon, Saint-Céré…) ainsi que le Feu / la Princesse / le Rossignol (L’Enfant et les Sortilèges) à l’Opéra de Lille.
Récemment, elle chante la partie d’Amour (Echo et Narcisse de Gluck) à l’Opéra Royal de Versailles, ainsi que Barbarina (Le Nozze di Figaro) au Capitole de Toulouse.
Parmi ses projets, citons notamment Noémie (Cendrillon de Massenet) à l’Opéra de Limoges, Ismene (Mitridate) au Staatsoper de Berlin, ainsi que Blondchen (Die Entführung aus dem Serail) à Clermont-Ferrand et Reims.
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Léonore Frommlet
Enchantée par ses cinq années d’études auprès du chambriste Toon Fret au Conservatoire Royal de Liège, Léonore obtient un master en flûte traversière en 2014 et se réalise dans la co-fondation d'ensembles de musique de chambre. Léonore étudie également la philosophie à L'Université Libre de Bruxelles depuis 2017.
Avec son ami Rémy Dechambre (piano), elle crée un programme axé sur le chant instrumental et fonde le duo Ex Machina avec la conviction que musique et philosophie forment un couple inséparable. Avec la harpiste Martina Antognozzi et l’altiste Gergely Kóta, elle mêle dans le Trio Becel les oeuvres de compositeurs des XIXième et XXième siècles et s'engage dans le Duo Idylle (avec la bassoniste Camille Donnat-Bart) à la remise au goût du jour d'un répertoire classique savoureux et plein de fraîcheur pour vents. Léonore s'implique avec autant de ferveur dans la transmission, par l'enseignement de la flûte et la sensibilisation des plus jeunes à la musique classique via les dispositifs d’orchestres à l'école et le projet Démos.
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Alexandre Feye
Alexandre Feye est né en 1985 et commence le violon à l'âge de huit ans auprès de Benoît Meulemans, dont il suivra les cours jusqu'à son entrée au Conservatoire Royal de Musique de Bruxelles en 2001.
Il entre alors dans la classe d'Adam Korniszewski et obtient les premiers prix de violon et de musique de chambre avec distinction en 2003. En 2006, il obtient le diplôme de licencié en musique avec la plus grande distinction. Il se perfectionne ensuite pendant deux ans à la Staatliche Hochschule für Musik de Karlsruhe auprès de Ulf Hoelscher.
Alexandre se passionne très jeune pour la musique de chambre et ne cesse de se produire en Belgique et à l'étranger (France, Luxembourg, Espagne, Autriche, Hongrie, Pologne, Roumanie, Allemagne, Suisse, Russie, Italie, Pays-Bas, Mexique...) soit en récital, en duo, trio ou quatuor, soit comme soliste ou konzertmeister. (Philharmonies de Berlin, de Munich, Konzerthaus Berlin, Opéra de Rome, Bozar, Flagey...)
Alexandre Feye a été le premier violon du quatuor CoryFeye de 2001 à 2018.
Il est en outre premier lauréat des prix Edouard Bastin, Horlait-Dapsens, Van Straelen, Lefranc et de Bisschop-Matthyssens.
Parallèlement, Alexandre Feye est professeur de latin, d'histoire et de grec à l'école internationale d'Humanités gréco-latines Schola Nova (Brabant, Belgique) et co-directeur depuis 2017.
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Gergely Kóta
Né à Komárom (Hongrie) en 1982, Gergely Kóta commence le violon à l'âge de 8 ans.
Après avoir suivi ses humanités musicales à Gyór (Hongrie), il entre en 2000 au Koninklijk Conservatorium Brussel dans la classe de Kati Sebestyén où il obtient successivement son Diplôme de Candidature et son Diplôme de Master.
Pendant deux ans, il se produit également dans l'ensemble d'improvisation libre de la classe de Kris Defoort au Koninklijk Conservatorium Brussel.
Il fait partie de l'orchestre de chambre Sebastian Strings et du quatuor à cordes La Barca avec lequel il a réalisé un projet théâtral autour de James Ensor. Avec son duo de musique improvisée (violon-percussions), il a participé au festival de jazz de Pápa (Hongrie), et avec le groupe allemand Kulturtechniker, il a effectué une tournée basée sur un projet littéraire et musical.
Il poursuit actuellement une spécialisation en musique de chambre avec son duo (violon-piano), trio à clavier et quatuor à cordes, ainsi que l'agrégation au Conservatoire Royal de Musique de Bruxelles.
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Alexandre Bughin
Alexandre Bughin (°1995) est un violoncelliste belge formé à l’IMEP, à la Musikhochschule de Münster et au Conservatoire Royal d’Anvers dont il sort diplômé de la classe de Justus Grimm avec grande distinction en 2021.
Au cours de plusieurs tournées en 2017 et 2018, Alexandre a été membre de l’Orchestre des Jeunes de l’Union Européenne (EUYO). Avec celui-ci, il a joué sous la baguette de Vasily Petrenko, Manfred Honeck et Gianandrea Noseda à Londres, Amsterdam, Varsovie, Berlin, Dubai, Abou Dhabi, Ferrare, Bolzano, Grafenegg, ... Il a également représenté EUYO au sein de groupes de musique de chambre lors d’événements officiels (Landesgartenschau Bad Iburg, Sommet Europe-Asie 2018). En Belgique, il a fait partie de plusieurs ensembles : Young Belgian Strings, Antwerpen Camerata, Les Basses de Bruxelles, Opera van Vlaanderen, Opéra Royal de Wallonie, Antwerp Symphony Orchestra et accompagne Les Choeurs d'Enfants et de Jeunes de la Monnaie. Comme chambriste et soliste, il a participé à de nombreux festivals en Belgique et à l’étranger (Été Mosan, Il pleut des cordes, B-Classics, Klara Festival, Festival Musiq’3, Grafenegg Music Gallery, Bolzano Festival Bozen, Académie du Festival Pablo Casals,…).
Alexandre a remporté un premier prix au concours « Grand Prize Virtuoso » à Bruxelles (2019) ainsi que le prix spécial de « meilleur musicien belge » du concours. Ses activités variées l’ont aussi amené dans les studios d’enregistrement : « Amour & andere probleme » (Benoît Mernier, Patrick Leterme), « Les Ogives » (Nicolas Paternotte, Philippe Cloes), « Cité Moderne » (Jimmy Bonesso) et « A Christmas Journey » (Aldo Platteau, Benoît Giaux) sous le label Cyprès.
Détenteur d’un certificat en ornithologie et passionné par la nature et les interactions du vivant, Alexandre est l’un des membres fondateurs du collectif Apus, qui comprend aussi la saxophoniste Andrea Van Acker et la documentariste Sarah De Wit. Leur premier spectacle, Ecoduct, ayant pour thématique la nature en ville, est en cours de création et devrait voir le jour dans le courant de cette année. Il est également membre du duo Xylème, du duo Anchor et enfin de Glaise, une collaboration avec le pianiste et compositeur Nicolas Paternotte et le poète Philippe Cloes, mêlant des créations originales des trois artistes. Leur premier album, Le temps du geste, est paru en novembre 2022 sous le label Homerecords.
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Stéphane Feye
Le Pr Stéphane Feye est né à Falmagne près de Dinant en 1949. Après des études au Collège Notre-Dame de Bellevue (gréco-latines) et à l’Académie de Musique de Dinant, il entre au Conservatoire Royal de Musique de Liège dans la classe de la pianiste Pauline Marcelle. Il étudie ensuite l’Écriture Musicale au Conservatoire de Bruxelles avec Jean-Marie Simonis et Jacques Leduc. D’abord professeur de piano à l’Académie de Musique de Gembloux, il a été, depuis 1979 jusqu’à sa pension, professeur d’Écriture Musicale au Conservatoire de Liège. Soliste, compositeur, chef de l’orchestre « L’Heure d’Or » et du chœur « Aurora Nova », il se passionne également pour les langues classiques (latin, grec, hébreu) dont il traduit, annote, et publie plusieurs textes.
Cofondateur en 1977 de la revue « Le Fil d’Ariane » spécialisée en Écriture et Tradition, il y rédige maints articles ainsi que dans le périodique espagnol « La Puerta ». Conférencier, il publie depuis 2003 plusieurs livres aux Éditions Beya.
Père de cinq enfants, il s’insurge contre la dégradation de l’Enseignement Rénové, ce qui l’amène à fonder en 1995, pour ses deux derniers enfants, SCHOLA NOVA dont bénéficie aussi sa très nombreuse descendance.
Ch. de Namur, 100
1315 Incourt
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